Gulnara Zakharova

POUR ALLA

 

Harbin cachait une perle orientale 

À faire briller un jour dans tout Paris. 

Partout une étrangère, ta terre natale, 

Tu ne l’a pas connue de toute ta vie. 

 

L’audace fait battre ton coeur des steppes sauvages,

Malgré tous les malheurs qui t’ont heurtée.

Une vie paisible serait toujours une cage

Pour une colombe qui vole en liberté. 

 

Subtile et calme, Alla la parisienne, 

Rebelle et passionnée, Alla l’orage… 

Sur scène c’était toujours toi la reine, 

Et les jaloux n’étaient que l’entourage.

 

Et qu’ils te suivent dans l’ombre de ta lumière, 

Tu méprisais leurs pièges et leurs rumeurs.

Toujours en majesté sans être fière, 

C’était toi, Alla, la muse Dior.

 

Mais la gloire est courte et si fragile… 

Elle laisse le goût amer du désarroi… 

Le sort d’une femme, d’une mère n’est pas facile. 

La vie nous prend toujours ce qu’on lui doit. 

 

Mais les ténèbres céderont leur place à l’aube 

C’est une promesse qu’elles ont toujours tenue. 

Finie la vie nomade autour du globe, 

 

Enfin chez toi, tu es la bienvenue…